Le 7 janvier dernier, JF Mattei a déclaré à Didier Jayle, nouveau président de la MILDT (Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie) : « Je confirme que pour moi l'alcool comme le tabac et comme les autres substances, relèvent pleinement de votre mission (…) et que je les considère comme des drogues. Il n'y a aucune ambiguïté ». Ajoutant que toutefois l'alcool fait partie de notre « tradition » JF Mattei a indiqué « dans certaines circonstances, à des doses modérées, je crois qu'on peut autoriser la consommation d'alcool ». Sur le site www.drogues.gouv.fr, une liste de mots, comme alcoolisme, buprénorphine, dopage et Mariani, est donnée en lien avec la sélection “vin”. Il est vrai que le vin constitue encore les deux tiers de la consommation totale d'alcool pur et rentre donc dans les causes d’infractions graves sur la route dont 50 % concernent le taux d’alcoolémie. Le premier ministre, en prônant « l'alcoolémie zéro » au volant, ne cherche qu’à réduire le chiffre de tués sur la route. De plus, un sondage Louis-Harris -VSD révélait que 67 % des français étaient favorables à un abaissement à zéro du taux d’alcool. La France arrive en tête de la consommation d'alcool exprimée en litres d'alcool pur consommés par habitant et par an. 17 pays européens imposent, à ce jour, un taux d’alcoolémie de 0,5 g/l. Il est fort possible que ce taux passe à 0,2 g/l comme en Suède ou voir à zéro, comme dans les pays d’Europe de l’Est . ISPA, Institut suisse de prévention de l'alcoolisme et autres toxicomanies, a édité une carte présentant le taux d'alcoolémie toléré au volant dans les différents pays d'Europe, sur le site : |