Samedi matin, à Nantes, une soixantaine de vignerons s’introduisent chez un négociant importateur de vins étrangers : l’entreprise Friedrich. 44 cuves sont vidées. Bilan : une perte de 1,5 millions de litres de vin et un préjudice de 1 000 KF, selon le directeur de l’entreprise M. Rodolphe Lefort. L’action est revendiquée par le CRAV : Comité Régional d’Action Viticole. Les militants venus de l’Aude, du Gard et de l’Hérault dénoncent l’importation de vins étrangers (DPCEE) et tirent la sonnette d’alarme pour les vins de table et les vins de pays français dont les cours sont au plus bas. Quelques jours avant (nuit de mardi à mercredi), à Carcassonne, des inconnus s’attaquaient à l’UCCOAR (Union des Caves Coopératives De l’Ouest Audois et du Razès). 600 000 litres de vin sont déversés dans les égouts : il s’agit ici de vins issus du vignoble français mais le message est le même : non aux vins étrangers. L’action n’a pas été revendiquée mais annonce une manifestation prévue pour le 21 mars à Nîmes et réunissant les viticulteurs de plusieurs départements. |