L'équation est simple • La consommation mondiale du vin stagne • La production mondiale augmente sensiblement et les nouveaux pays producteurs plantent en toute liberté (Australie, Chili, Argentine, Etats-Unis d'Amérique) • La quasi totalité des pays producteurs (Europe et nouveau monde) ont une production supérieure à la consommation intérieure • Les pays producteurs sont tous des pays exportateurs • Les pays traditionnellement importateurs (Europe du Nord, Canada, Japon) sont sollicités de toute part, ce qui entraîne des prix à la baisse. Les nouveaux pays producteurs construisent une viticulture en se basant sur de grands domaines, et donc avec des prix de revient compétitifs. Les pays traditionnellement producteurs de l'Europe (France, Italie, Espagne, Portugal, Allemagne, Grèce) sont donc en situation difficile. Si nous ajoutons pour les pays de la CEE une distillation communautaire de plus en plus difficile à financer, les campagnes anti-alcool et anti-vin... le ciel bleu de Bordeaux en juin prochain risque bien d'être gris et orageux. Les seules portes de sortie étant une augmentation de la consommation et une régulation mondiale des plantations. Deux portes difficiles à entrouvrir à moins que Vinexpo soit l'occasion d'une prise de conscience et que pendant ces quelques jours de fête, une rencontre internationale fasse quelques sages propositions. |