Cette volonté rejoint celle exprimée par la MILDT (Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie) qui prévoit une baisse de 50 % de la consommation du vin d’ici 2008. Dans le cas où l’ensemble des boissons alcoolisées serait concerné de la même manière, une simulation rapide laisse prévoir des modifications structurelles importantes de la filière viticole. La consommation actuelle évaluée globalement à 55 litres par an -20 % soit une baisse 11 litres de vins avec pour objectif le niveau de 45 litres par an cela correspond à la disparition de 10 millions d’hectolitres de vins ou 150 000 à 200 000 hectares de vignes. De quoi alerter valablement les milieux vitivinicoles qui ne semblent pas avoir anticipé le débat. Quant aux aménagements de la loi Evin demandés par les Comités Interprofessionnels, il y a fort à parier que la commission de réflexion sur le sujet ne puisse pas faire grand-chose pour inverser la tendance. Source : Revue des Œnologues |