En créant l’Académie Amorim en 1992, Américo Amorim entendait donner corps à un projet qui lui était particulièrement cher : affirmer la forte implication de l’industrie du liège dans le produit qu’elle s’efforce de servir au mieux, le vin. Un projet qui réunit aujourd’hui 35 membres représentatifs de la communauté vinicole internationale dont la mission première est de se réunir en jury pour décerner des prix aux travaux qu’ils estiment les plus pertinents pour faire progresser les connaissances sur le vin. Sous l’impulsion de Jacques Puisais, puis de Robert Tinlot, actuel président de l’Académie Amorim, l’association a ainsi décerné 16 prix à de jeunes chercheurs et auteurs dont les travaux ont contribué à améliorer les connaissances sur le vin et les techniques œnologiques. Des travaux dont la portée a souvent déterminé de nouvelles lignes de conduites essentielles pour la santé humaine, la législation, ou les pratiques viticoles et œnologiques. En voici quelques exemples : - Quelle est l’incidence du bois de chêne sur les qualités organoleptiques de vins ? Pascal Chatonnet démontre, notamment, que la composition du vin en substances volatiles et odorantes est profondément modifiée pendant l’élevage en barrique. - La teneur en plomb dans le vin nuit-elle à la santé ? Les limites réglementaires seront abaissées à 200 g/l peu après la contribution de P.L. Teissedre sur ce sujet. - Les arômes : quels précurseurs dans le raisin ? Quel rôle dans l’arôme du vin ? Comment certaines molécules ont une importance primordiale dans l’arôme du vin ? Comment se créent les arômes des vins doux naturels ? Quels sont-ils ces précurseurs inodores des arômes du Sauvignon blanc ? De nombreux lauréats de l’Académie ont répondu à ces questions. - Quels sont les avantages de l’élevage sur lies en barriques ? Valérie Lavigne-Cruege l’explique montre comment reproduire ce type d’élevage en cuves. Les mannoprotéines de levures ont-elles un rôle protecteur vis-à-vis des casses tartriques et protéiques ; comment en tirer profit pour stabiliser les vins ? Virginie Moine-Ledoux répond à cette question et se réjouit que les mannoprotéines soient désormais au code de l’OIV. Actualiser le code du vin, détecter les cépages dans l’élaboration des vins pour éviter les fraudes, montrer comment se construit le goût du vin dans le cerveau… Voilà encore d’autres exemples des travaux primés par l’Académie Amorim. Ils sont tous consultables sur le site www.academie-amorim.com. Les lauréats de l’Académie se sont constitués en « Club des lauréats » depuis 2000 et participent aux côtés de leurs aînés à l’évaluation des travaux qui sont proposés chaque année dans le cadre du concours. En toute objectivité et sans concertation aucune avec les membres de l’Académie, cette petite communauté de talents est toujours au diapason de la notation générale. A l’occasion des 10 ans de l’Académie, le groupe Amorim a souhaité remercier tous les membres de cette association qui conduit ses travaux en toute indépendance et qui contribue si efficacement à soutenir l’œnologie et les connaissances sur le vin. Au programme de ce séjour : une visite dans la forêt de chêne-liège en pleine saison d’écorçage du liège, des visites d’unités de traitement du liège, des conférences portant sur les dernières innovations du groupe Amorim et les recherches les plus avancées en matière de lutte contre le TCA. La découverte des vins de Porto et la gastronomie étaient également à l’ordre du jour : c’est le chef Miguel Castro Silva qui s’est chargé de marier les mets portugais aux grands crus français de Bourgogne, d’Alsace et du Val de Loire sous l’œil vigilant des membres de l’Académie et de Pierre et Jacques Couly Dutheil venus assister au mariage de leurs vins avec la cuisine portugaise : une réussite selon eux ! Source : Académie Amorim | 
