Science et technique | Viticulture | 10/01/2013
Nouvelle alternative à l’épamprage
L'épamprage, opération indispensable pour la qualité des raisins, a pour but d’éliminer les pampres qui parasitent l’alimentation de la vigne en détournant à leur profit les éléments nécessaires à la croissance des rameaux fructifères
Dans une optique qualitative, il est important de limiter au maximum cette concurrence et permettre ainsi une alimentation optimale des grappes.
En plus d’affaiblir les souches et de contrarier certains travaux, les pampres favorisent les premières contaminations par les maladies cryptogamiques, notamment le mildiou et le Black-rot.
L’idéal est de réaliser le premier épamprage le plus précocement possible tout en ayant suffisamment attendu pour qu’un maximum de bourgeons soit éliminé.

Les techniques manuelles et mécaniques actuelles sont les plus respectueuses de l’environnement, mais présentent des inconvénients tels que lenteur du travail et coût de production (10 heures/ha soit 124 euros/ha et 1.5 à 2 heures/ha soit 67 à 130 euros/ha) . Quant à celle chimique, la moins onéreuse (2 heures/ha soit 84 à 99 euros/ha) (1), elle favoriserait les risques de phytotoxicité, se limite à des vignes de plus de 4 ans et est utilisable que sous certaines conditions climatiques.Véritable alternative aux techniques actuelles, la société INFACO innove en lançant la première épampreuse électrique.

En effet, cet outil électroportatif se soustrait aux équipements hydrauliques, coûteux et complexes d’emploi, supprime l’utilisation de produits chimiques et augmente la possibilité de rendement tout en diminuant fortement la pénibilité du travail. De plus, il est utilisable avec les batteries du sécateur Electrocoup et peut recevoir 2 autres têtes scie et taille-haie.

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