De quoi s'agit-il ? "Des bouteilles sont prélevées, par sondage, chez différents distributeurs afin de s'assurer que les consommateurs retrouvent bien, en magasin, la qualité qu'ils sont en droit d'attendre des vins de Bourgogne". Après analyse et dégustation (les vins sont classés en catégories A, B, C et D), les résultats sont transmis aux professionnels, viticulteurs, négociants, caves coopératives... Les professionnels distribuant des vins classés en catégorie D (qualité insuffisante) sont alertés, si plusieurs prélèvements pour un des vins d'une même "signature" sont classés "D", le dossier concernant ce professionnel peut être transmis à la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes et le BIVB se réserve le droit de se porter partie civile. Les lecteurs intéressés, professionnels ou consommateurs éclairés, trouveront sur ce sujet, dans le numéro 99 de la Revue des Oenologues (diffusion début avril), une étude fort bien documentée du Comité Ethique et Reflexions de cette revue. Le suivi de la qualité devrait d'abord se faire en amont, il est vrai que les syndicats viticoles agréent pratiquement 99 % des vins produits, particulièrement en Bourgogne ou même 75 appellations sont agréées à 100 % et qu'à partir de ce constat, la non qualité est imputable aux metteurs en marché et aux distributeurs... le débat est lancé... attention aux retours de manivelle. Source : En direct de la Bourgogne - Oenomédia |