Les vendanges sont bien avancées voire terminées dans de nombreuses régions. Il faut remonter à 1893 pour trouver en Bourgogne et en Bordelais une telle précocité qui a surpris plus d'un viticulteur. Les conséquences climatiques ont entraînés des situations de blocage de maturation, des excès de sucre, des déficits d'acidité et le plus souvent des vendanges chaudes auxquelles vinificateurs et installations n'ont pu maîtriser. L'optimisme de façade est de mise et rime avec une hétérogénéité de qualité. Par contre, la baisse des rendements devrait situer la récolte bien en dessous des 50 millions d'hectolitres. En Europe au regard des rendements, la situation semble suivre une évolution comparable. En Italie, l'association des Enotecnici annonce des prévisions à 46/47 millions d'hectolitres, à peine + 5% par rapport à la récolte 2002 (44,6). En Espagne ; en Allemagne ; au Portugal ; en Grèce, Slovénie, la sécheresse a sévit. La production européenne devrait se situer en dessous des 150 millions d'hectolitres. Ces données entraînent, dès aujourd'hui, des positions d'achats et les cours sont fermes tant sur les vins de table que sur les VQPRD. Source : Revue des Œnologues |