Vin et Société | Économie | 09/04/2003
France : Bordeaux 2002 - La réputation des primeurs en cours de création : quelques inquiétudes et quelques réussites dans un climat de confiance.
A l'initiative de l'Union des Grands Crus de Bordeaux, les professionnels du monde entier jugent le millésime 2002 des Bordeaux de réputation.
Après les médiocres données climatologiques de la fin de l'été (du 19 août à début septembre) et des orages d'équinoxe, les professionnels montrent une grande prudence avant de ce prononcer.

Après une semaine de dégustation et d'observations, les avis sont très sélectifs en fonction des châteaux (situation géographique, rendement, professionnalisme du vinificateur…). Saint-Julien, Graves, Sauternes, Médoc connaissent de jolies cuvées.

Pour les prix, il semble que l'on s'achemine vers une baisse de plus de 20/30 %… encore quelques semaines d'attente, d'autant plus que les effets du "boycott" inquiètent les opérateurs.

En marge des Bordeaux primeurs, deux faits sont à remarquer :

- L'absence du journaliste américain Robert Parker dont la réputation en France décline après son imbroglio Bordelais, et non pour raison de guerre en Irak.
- Une vague de sympathie pour Corinne Mentzenopoulos qui marque le rachat du Château Margaux à la famille Agnelli.

Source : La Revue des Œnologues.

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