Pourtant, les dernières données économiques publiées par l’OIV (Office International de la Vigne et du Vin) annoncent un excédent structurel de 60 à 80 millions d’hectolitres par an sur les prochaines années avec dans l’hypothèse la plus optimiste une consommation mondiale stagnante. Alors qui croire ? Pour Vinexpo, n’y a t-il pas l’ambition de donner des signes d’optimisme à ses clients (exposants et visiteurs professionnels) après la morosité de Vinexpo New York ? Pour l’OIV, n'y a t-il pas une volonté d’alerter les gouvernements des pays adhérents sur les conséquences que va créer cette situation excédentaire et les suites économiques inévitables ? L’absence de mobilisation que l’on constate dans les vieux pays producteurs n’est il pas un signe de préoccupation pour les producteurs ? Cette situation aboutissant soit au développement d’une communication active sur les éléments positifs du vin ou une politique mondiale d’arrachage… quels continents, quels pays, quelles régions, un vrai choix pour les politiques, et qui va payer ? Le vrai problème est donc de mobiliser les forces afin d’élargir les marchés et donc la consommation autour des produits vins. Nous ne manquerons pas de vous informer de la prochaine tenue d’un colloque sur ce sujet à l’initiative de l’Académie Amorim. Source : La Revue des Œnologues. |