Les éléments du débat : - la définition internationale du vin de raisin exclue l'aromatisation. - En France, l'aromatisation d'un vin fait que cette boisson n'est plus du vin au sens de la définition internationale, mais entre dans la catégorie des "VINS AROMATISÉS" et à ce titre, est soumis à la réglementation fiscale de la catégorie. - Usage de copeaux, de poudre, d'extrait de bois ou de chêne s'inscrit dans la copie de l'usage de fûts neufs. - L'usage de fûts neufs a évolué ces dernières années par les modalités de "brulage" qui le rapproche d'une technique d'aromatisation. - La principale motivation de l'usage des copeaux est économique, abaissant ainsi le coût de l'élevage. - la problématique législative est donc évidente mais complexe ce qui explique la durée de réflexion des administrations. Une porte de sortie semble être dans l'information des consommateurs et dans l'étiquetage. Un autre aspect du débat est celui de présenter un peu plus l'image du vin comme une boisson industrielle s'éloignant de l'origine de la production. Déjà certains fournisseurs de copeaux présentent une offre de copeaux aux arômes de vanille et de fruits rouges. Ce qui ne manquera pas de lancer le futur débât d'arômes de synthèse / Arômes naturels. D'où l'importance du texte à la signature dont la date d'application marquera le début d'une nouvelle définition du vin avec tout les risques que cela comporte. Source : Comité éthique de la Revue des Œnologues Voir à ce sujet les éditoriaux de la Revue des Œnologues : - Robert TINLOT : "le rêve ou le cauchemar - du bois dont on fait les vins" Revue des Œnologues n°87 - Avril 1998 - Jean François BAZIN : "Comment et pourquoi le goût du fût devint le goût du vin ?" Revue des Œnologues n°98 - Janvier 2001 | 
