Vin et Société | Législation | 29/01/2001
Colloque - Etiquetage des denrées alimentaires
L’information du consommateur, sa protection et le maintien de sa confiance se sont développés dans la réglementation au delà du droit du marché, de la libre circulation du produit ou encore du contrôle des primes communautaires.
Les règles actuelles d’étiquetage des denrées alimentaires ou des vins ne répondent que partiellement à cet élan en ce sens qu’elles posent une obligation forte d’information mais non une obligation réelle de faire comprendre ou de ne pas tromper.
(Colloque Cabinet Gide Loyrette Nouel – Cercles France-Ameriques, jeudi 18 janvier 2001)

La gestion des crises actuelles dans le domaine alimentaire tels la vache folle ou les OGM révèle certains problèmes : pression médiatique, crise économique des filières, incohérence des actions, résultats mitigées.

Il se traduit une évolution pourtant certaine des textes : à côté des intérêts essentiels de défense du marché, de libre circulation des produits ou encore de contrôle du budget s’est ajouté celui lié à la protection du consommateur. Il est désormais mis en avant la nécessité d’informer ce dernier, de renforcer et de maintenir sa confiance.

Cependant, les règles actuelles d’étiquetage, qu’il s’agisse de celles horizontales visant les denrées alimentaires ou celles spécifiques aux vins, démontrent le paradoxe suivant : il est posé une obligation forte d’information mais non une obligation réelle de faire comprendre ou de ne pas tromper.

La liste des mentions obligatoires est pratiquement peu accompagnée de règles concernant le mode de présentation de celles-ci (emplacement, taille, disposition) si bien qu’elles sont souvent immergées parmi le lot des mentions facultatives utilisées par les producteurs pour mettre en valeur commercialement leurs produits.

Source : Julien PILLOT

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