Vin et Société | Économie | 20/08/2001
FRANCE : Investissements publicitaires concernant les vins tranquilles de 1992 à 1999.
D'une étude ONIVINS, les chiffres montrent que la faiblesse des investissements publicitaires n'est pas imputable à la Loi EVIN mais à une faiblesse de ressources.
Les chiffres
Publicité secteur vins tranquilles représente 6,3 % de l'ensemble du secteur boissons et 13,1 % du secteur boissons alcoolisées.
Le budget moyen par marque du secteur vins tranquilles -0,4 MF à comparer par marque secteur des boissons non alcoolisées 7,6 MF et du secteur boissons alcoolisées 1,8 MF.
De 1996 à 1999, les investissements publicitaires concernant les vins de table et de pays sont en baisse régulière de 5 % par an (4 marques réalisent plus de 68 % des dépenses).
Pour les VQPRD, le budget moyen par marque diminue mais un accroissement du nombre de marques promues fait que les investissements publicitaires des marques VQPRD augmentent de 23 % en 1999 concernant les campagnes collectives VQPRD. Le montant global a diminué de 16,5 % en 1999 mais reste positif sur la période de 1992 à 1999.
Pour les vins de table et de pays, les investissements collectifs sont en forte augmentation. La campagne ANIVIT/VDP représente 77% des investissements.
Le montant global des investissements vins tranquilles est de 170 MF/an
Chiffre à rapprocher des budgets
HEINEKEN 80MF par an
J & B 45MF par an
RICARD 48MF par an
Le champion des marques français LISTEL, c'est 12 MF/an, moins que le cidre breton Loïc RAISON 14 MF/an.
Ces chiffres montrent que les entreprises françaises ne sont pas en capacité de dégager des moyens publicitaires et commerciaux à la hauteur des enjeux.
Sources : onivins

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