Ces dispositions, analyses physicochimiques, examens organoleptiques, qui confirment l'aptitude à la commercialisation des vins, entraînent la contrainte à conditionnement dans un délai de 3 mois ou à repasser les procédures d'agrément. Ces déterminations analytiques étant de la compétence de la Chambre de Commerce. En France, les dispositions d'agrément sont moins contraignantes puisque la notion de délai d'embouteillage n'existe pas. Le travail des commissions d'agrément fait l'objet d'un bilan annuel par l'INAOC : de ce bilan, il ressort que la quasi-totalité des vins sont agréés. Pour l'Italie, aucun bilan n'est publié, il n'est donc pas possible de vérifier si les dispositions sont réellement contraignantes. Les observationns de très nombreux professionnels et commentateurs mettent en évidence qu'un bon tiers des vins VQPRD (Vin de qualité produit dans des régions délimitées ou déterminées) sont d'un niveau qualitatif qui ne justifie pas leurs mises en marché en l'état. Il n'en reste pas moins que les dispositions adoptées par l'Italie vont dans le sens d'une meilleure maîtrise administrative de la qualité. Pour la qualité vraie, c'est autre chose. L'union européenne a décidé d'installer le siège de l'Agence Européenne de Sécurité alimentaire en Italie. La ville de Parme a été choisie pour recevoir cette institution dont l'éthique reste à définir. - Coïncidence : le Tribunal de Commerce de la ville de Parme vient de mettre en liquidation judiciaire le groupe agro-alimentaire PARMALAT dont les responsables ont falsifié les comptes depuis de nombreuses années... et qui sont accusés entre autres de banqueroutes frauduleuses. Sources : Revues des Œnologues |