Autotrophe pour le carbone, Vitis vinifera transforme l’énergie lumineuse en matière organique. Grâce à cette énergie, la vigne synthétise des sucres à partir du dioxyde de carbone de l’air et de l’eau puisée dans le sol. Cependant, jusqu’à la floraison, la photosynthèse ne permet pas de subvenir aux besoins énergétiques de la vigne; elle doit pour cela utiliser les réserves de l’année n-1. Pour les vignes ayant subi des aléas climatiques l’année précédente, il est possible de pallier à la compensation de l’emploi du carbone (ses réserves) lors de la croissance, grâce à la stimulation photosynthétique à l’aide de pulvérisation foliaire de lipoxyline®. Cette molécule d’origine naturelle existe dans les chloroplastes et son rôle est de favoriser la captation du carbone de l’air de 10 à 20% (Inra de Versailles). L’importance de l’effet de la lipoxyline® sur les réserves de la vigne a été mesurée de façon fortuite lors d’un hiver très rude en Champagne. Seuls, deux rangs de vigne d’une nouvelle plantation avaient survécu et présentaient une sortie de feuillage au printemps suivant, tous les autres ceps de la parcelle étaient morts! En fait, les deux rangs sauvés avaient reçu une pulvérisation de la part du voisin en juin de l’année précédente. Cet apport inespéré de lipoxyline® avait donc permis un enrichissement en amidon dans les bois. Comment limiter la coulure ? La mise à fleur affaiblit le système de défense de la vigne en mobilisant toutes ses ressources pour sa reproduction. Des travaux réalisés à l’INRA de Dijon (J.Margara, C.Martin, C.Vallée) ont notamment montré le rôle de la proline, un acide aminé, dans l’évolution vers l’inflorescence. Toutefois lors d’un stress comme celui provoqué par des nuits froides ou lors d’un stress hydrique, la proline peut être mobilisée pour protéger les enzymes impliqués dans la dégradation des sucres solubles, réguler la pression osmotique et le métabolisme mitochondrial, détoxifier avec son pouvoir réducteur les dérivés réactifs de l’oxygène – toxique pour l’état des métabolites – et tout cela au détriment de la floraison. L’apport foliaire de proline vectorisée (Lipotonine®) liée au transporteur «Lipid Transfer Protein» développé pour l’Écobios® Fleurs, permet d’optimiser le passage de ce stade physiologique décisif. Au-delà de la coulure du pollen que peut provoquer l’arrivée de la pluie, des contaminations fongiques précoces peuvent intervenir; il est donc primordial d’induire le raccourcissement de cette période critique de fragilité de la vigne. Une application en début de floraison, à 90ml/ha, amplifie et regroupe la floraison et améliore le taux de nouaison. La fertilité du pollen est donc également améliorée. Cette technique permet aux grappes d’être mûres dans un même stade phénologique, évitant ainsi de trier la vendange. Tél.: 0145580190 |