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   Archéologie Biographie Dégustation & Analyses Sensorielles Dictionnaires Gastronomie & Vins Guides Métiers de la Vigne et du Vin Musée du Vin (Vin, Objets, ...) Roman  | 02/01/2007
Guigone de Salins 1403 - 1470

Marie-Thérèse Berthier et John-Thomas Sweeney

EDITIONS DE L'ARMANCON
Rue de l'Hôtel de Ville BP 14
21390 PRECY SOUS THIL
Tél.  0380644187
Fax  0380644696













Cette monographie fait suite à l’étude des mêmes auteurs consacrée à l’époux de Guigone : « le chancelier Rolin, 1376 - 1462, ambition, pouvoir et fortune en Bourgogne » et publiée en 2002 chez le même éditeur. C’est donc cette fois du point de vue d’une « femme de la Bourgogne médiévale » que les auteurs reviennent sur ce couple dont le nom reste attaché à la fondation
des Hospices de Beaune.
À 47 ans, Nicolas Rolin, chancelier (premier ministre) de Bourgogne épouse en secondes noces Guigone, de 27 ans sa cadette. Elle est issue de la noble lignée jurassienne des Sires de Salins, famille prospère à cette époque où le sel représentait une des grandes sources de richesse.
Le récit détaillé et très documenté de la vie édifiante de ce couple au temps de la prospérité du duché de Bourgogne offre une intéressante plongée dans cette première moitié du XVè, « automne du moyen-âge ».
Agréable à lire, reposant sur une documentation sérieuse comme en témoigne la douzaine de pages de la bibliographie et des sources manuscrites, cet ouvrage apporte une information indispensable, notamment aux visiteurs des Hospices de Beaune.

Etienne AKAR





Format 16 x 24 cm
235 Pages
Édité en 2003 - Broché
Prix 18,50 euros









   Archéologie Biographie Dégustation & Analyses Sensorielles Dictionnaires Gastronomie & Vins Guides Métiers de la Vigne et du Vin Musée du Vin (Vin, Objets, ...) Roman  | 23/11/2006
Le Guide du Vigneron Américain

J.J. Dufour

EDITIONS DE LA VALSAINTE
CP 16
CH-18000 VEVEY 2
Tél.  41 21 922 74 39
Fax  41 21 922 21 59













Ce livre est la première traduction française de « The American Vine Dresser’s guide » publié par Dufour (Cincinnati, 1826). En 1796, Jean Jacques Dufour, vigneron suisse de Vevey (Canton de Vaud) s’embarque, à l’âge de 33 ans pour le nouveau monde. Depuis son enfance, il rêve de l’Amérique. Il veut s’y établir et y apporter la vigne et le vin.
Cinq ans plus tard, en 1801, dix sept vaudois de sa région natale, dont six de ses frères et sœurs vont le rejoindre. À leur départ, le père de famille les bénit et leur laisse pour recommandation de lire le psaume 90 à chaque cérémonie :
« Tu a esté, seigneur, nostre retraite
et seur recours de lignée en lignée...»
et les partants déclarent solennellement « Nous sommes les nouveaux Noé ; nous allons apporter le vin à l’Amérique ».
Voila le cadre de cette étonnante aventure des premiers colons dans les tout jeunes Etats-Unis d’Amérique. Avant de créer son propre vignoble, Dufour voyage pour prendre connaissance des expériences analogues, jusque-là largement infructueuses. Sa première tentative, dans le Kentucky, avec des boutures de vitis vinifera apportées de Suisse, est un échec. Pensant que c’est l’emplacement qui ne convient pas, il fonde un autre vignoble en un lieu qui deviendra Vevay (Indiana) où il n’a pas plus de succès jusqu’à la réussite d’un cépage alexander qui, explique-t-il, provenait du Cap de Bonne Espérance, alors qu’il s’agissait vraisemblablement d’un croisement local accidentel entre vitis labrusca et un plan européen. Et c’est ainsi que sera créée la première exploitation viticole rentable des Etats-Unis.
Devenu citoyen américain, Dufour reviendra une fois en Europe où il visitera les vignobles de France, d’Allemagne, d’Italie, réunissant la documentation nécessaire à son manuel qu’il publiera en 1826, après son retour définitif en Amérique : « The american vine Dresser’s guide ». Tombé dans l’oubli, ce livre passionnant et savoureux a été édité en reprint aux éditions de la Valsainte à Vevey. Ceux pour qui l’anglais n’est pas un obstacle le liront avec délices. Les autres se contenteront de la très bonne traduction publiée chez le même éditeur.

Etienne AKAR





Format 15,5 x 22,5 cm - relié
214 Pages
Édité en 2001
Prix 35,98 Euros + Frais d'expédition









   Archéologie Biographie Dégustation & Analyses Sensorielles Dictionnaires Gastronomie & Vins Guides Métiers de la Vigne et du Vin Musée du Vin (Vin, Objets, ...) Roman  | 15/08/2005
Le Chanoine Kir

Louis Muron

PRESSES DE LA RENAISSANCE
12, Av. d'Italie
75627 PARIS CEDEX 13
Tél.  0144160500
Fax  0144160513













Le chanoine KIR a-t-il réellement existé, ou bien n'est-ce qu'un personnage imaginaire, comme le Postillon (du défunt vin du même nom), le bonhomme Michelin ou Don Camillo ?

Car, bien sûr, si ce nom de Kir est passé à la postérité, c'est pour désigner le blanc-cassis. Le livre conte d'ailleurs les détails (empruntés à JF Bazin) de l'homérique guerre de 40 ans qui opposa les forces de l'Héritier-Guyot aux armées de Roux-Combaluzier - pardon de Lejay-Lagoutte. Il ne fallut pas moins qu'un arrêt de la Cour de Cassation, en date du 27 Octobre 1992 pour y mettre fin en faveur de ces derniers. Et puis, il y a l'absence totale dans ce livre de la moindre photo qui viendrait crédibiliser ce personnage légendaire. La seule image est celle de couverture, un dessin qui le représente de dos. Bizarre, non ?

Il s'appelait Kir, Félix Kir, né en 1876, fils de Pierre-Jules et d'Anne, née Lapipe... mais je vois bien que déjà vous commencez à ricaner. Tant pis, je continue. Comme ses amis riaient en l'appelant l'abbé Kir, il se transforme mystérieusement en chanoine Kir à partir de la page 86. Grand résistant pendant la guerre - à propos, l'obligation de l'aligoté pour faire un « vrai » Kir n'est qu'une légende. Personnellement, je préfère prendre du muscadet, mais je m'éloigne du sujet - Le chanoine devient maire de Dijon en 1945, puis député - vous ai-je rappelé qu'il faut toujours verser le vin sur le cassis, et jamais le contraire ?

Il devient même un jour, en tant que doyen, président par intérim de la nouvelle Assemblée Nationale. Installé à l'hôtel de Lassay, qui est le siège de la présidence « il en profitait pour y organiser de solides gueuletons » ( p 161).


Dans son discours d'ouverture devant l'assemblée, le 9 décembre 1958, il rend hommage (p 164) au président Coty disparu le 22 novembre 1962 ! Là, ça va trop loin, et je ne vois que deux possibilités : ou bien le chanoine possédait le don de divination, ou bien, la conscience professionnelle de l'auteur l'a conduit a trop pousser l'étude du fameux apéritif.

Même si, décidément, je ne répondrai pas à la question posée en introduction, afin de vous laisser sur votre soif -d'apprendre, bien entendu - malgré toutes ces interrogations, cette biographie se lit agréablement et rapidement, en à peu près autant de temps qu'il en a fallu à l'auteur pour l'écrire.

Etienne Akar





Format 14 x 22.5 cmBroché
240 Pages
Édité en 2004
Prix 18 Euros









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Le Hameau en Beaujolais