Le total de la vente sur 712 pièces était légèrement inférieure à celle de l'an 2000 (748 pièces). La qualité des vins proposés laisse envisager de belles bouteilles tant sur les vins blancs que sur les vins rouges. Le sérieux de la gestion des propriétés selon les règles de la viticulture raisonnée a permis d'apprécier les vins. Pour les vins rouges, de la cuvée Savigny-les-Beaune Fouquerand au Mazis-Chambertin Madeleine Collignon. Les vins présentent une robe vive, profonde et déjà épurée. L'expression aromatique du pinot noir est relevée par une acidité bien intégrée. Des senteurs de cassis à la fraise écrasée jusqu'à des arômes plus épicés, l'impression olfactive est complexe. La texture tannique est dense, serrée, plus ou moins mariée avec le bois neuf. L'équilibre, l'harmonie et la droiture des vins rouges semblent être les traits dominants du millésime. Même si l'approche gustative précoce paraît aisée, le potentiel de garde est présent. De Pouilly-Fuissé à Batard-Montrachet, les vins blancs ont en commun une minéralité et une acidité de bonne augure. Les terroirs s'expriment avec plus ou moins de complexité, le batonnage exacerbant des arômes primaires à dominantes exotiques. Comme pour les vins rouges, la hiérarchie des appellations en blanc est bien marquée. Les vins du millésime 2001 semblent être le reflet exact de la qualité gustative des raisins liés au terroir dont ils sont issus. Après le millésime 2000 et les viscissitudes du commerce international, l'ambiance fébrile des acheteurs a quelques peu fait preuve de défaillance. L'ensemble des cuvées ont été adjugées à la baisse de -3% à -66% Compte tenu du total des pièces proposées, le bilan global est de -30,84% Vins rouges : -33,1 % Vins blancs : -22,4 % Alcools : -24 % Pour un chiffre globale de 3.654.664 Euros (soit 23.973.024 FF). Les professionnels bourguignons s'accordent à juger cette baisse raisonnable et de nature à relancer les opérations. Signalons le très bon dossier de presse réalisé par l'Agence Greenwich et illustré par une œuvre de Didier Michel, peintre-Chromaticien sur une évocation sensorielle d'un Meursault Genevrières 1er Cru 1993. |