La vie des sociétés | Communication | 15/09/2010
Les Tonneliers de France recadrent un laboratoire bordelais
Les Tonneliers de France s’étonnent des propos de Monsieur CHATONNET relayés récemment dans la presse, concernant le manque d’intérêt que porteraient les tonneliers au sujet des risques de développement de goût de bouchon dans les barriques neuves.
Monsieur CHATONNET représente un laboratoire d'analyse bordelais parmi les très nombreux laboratoires opérant tant en France qu'en Europe. Ses propos sont inexacts et dénigrants pour les Tonneliers de France qu'ils conduisent à s'interroger sur les motivations de leur auteur lorsqu'il laisse entendre que les problèmes seraient de plus en plus nombreux et graves.

Les Tonneliers de France, au travers de leur Fédération, souhaitent rappeler, ainsi qu’ils le font directement depuis des années auprès de leurs clients (les producteurs de vin dont les compétences ne peuvent être remises en question), les principes, règles et travaux qui démontrent au contraire toute l’attention portée à ce sujet :

Par le biais d’un observatoire TCA, la profession recense et analyse de façon représentative et récurrente les informations sur le sujet. Les faits sont clairs : les cas suspects représentaient 0,04 % de la production en moyenne sur les trois dernières années, les cas avérés moins de 0,03 % (moins de 100 fûts l'an passé sur une production d'environ 500 000 fûts), sans accentuation notable au cours des dernières années.

Au sein de leur Fédération, une commission technique travaille depuis de très nombreuses années sur le sujet, en collaboration avec plusieurs laboratoires d’analyse de renom, afin d’appréhender avec toujours plus de finesse et de précision les moyens de détecter et de prévenir ce risque.

Le fruit de ces travaux, qui se poursuivent sans relâche, est regroupé dans le « Guide des Bonnes Pratiques du Tonnelier », disponible en version pdf sur leur site web et diffusé largement auprès de leurs clients.

La qualité du travail de chaque tonnelier, ainsi que la ferme volonté depuis plus de dix ans d’allouer du temps et des ressources sur le sujet, ont permis de contenir le risque et d'affiner les méthodes.

Les tonneliers ne peuvent que se réjouir de voir progresser encore le savoir en la matière afin de prendre part, en assumant pleinement et professionnellement leurs responsabilités, à la chasse aux goûts de bouchon dans les processus d’élaboration d’un vin.

Mais ils n’accepteront pas de voir leur profession attaquée sans motif légitime.

CONTACT PRESSE :
Alice Dekker – 06 16 58 21 60

Tonneliers de France - Paris, le 2 septembre 2010

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