La vie des sociétés | Politique | 04/01/2001
Les États-Unis et l'OIV en conflit
L'équilibre mondial du marché du vin en question
Lors de la dernière assemblée générale de l'OIV (juin 2000 à Paris) s'est déroulée l'élection du nouveau Président de l'Office Internationale de la Vigne et du Vin (OIV), office intergouvernemental qui regroupe 45 pays. Mr Félix Aguinaga (Argentine) fut élu.
Président pour 3 ans, Mr K. Boulton (USA) fut battu de justesse (voir éditorial de la Revue des Œnologues n°97).
Au cours de cette élection, le contexte politique compta plus que la personnalité d'un individu isolé si bon soit-il comme K. Boulton (Expert OIV de réputation mondiale).
Les États-Unis devraient déposer en Janvier 2001 leur intention de se retirer de cette organisation.
À l’origine de ce conflit, les pratiques œnologiques entre les pays européens (viticulture traditionnelle) et les pays du nouveau monde.
Les pratiques œnologiques sont actuellement définies dans le cadre de l'OIV avec l'accord des pays adhérents.
Les pays producteurs de vins du nouveau monde (new world wine producer'group, États-Unis, Canada, Australie, Nouvelle Zélande, Afrique du Sud, Argentine, Chilie et Uruguay) souhaitent de plus en plus participer aux négociations internationales dans le but d'avoir un plus large accès au marché européen.
La position des USA vis-à-vis de l'OIV est une première étape de la donne des négociations à venir. Le départ des USA de l'OIV serait un coup dur pour cette organisation qui regroupe avec compétence les experts internationaux et certainement à l'origine d'évolutions dans la philosophie des pratiques œnologiques.


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