Le procédé "Diamant" consiste à extraire de la matière liège les molécules de chloroanisols et de chlorophénols responsables des goûts de moisi. Les bouchons de liège ont été durant quelque temps suspectés d’être les vecteurs principaux de ces contaminants dans les vins, aujourd’hui, le débat s’élargit à bien d’autres supports : bois de charpente, bois de tonnellerie, produits de lavage, produits de traitement de la vigne. L’industrie bouchonnière semble prendre le problème très au sérieux et la société Sabaté fait preuve de réelle capacité d’investigation en ce domaine. Dans le débat pour la maîtrise de ce défaut critique, les acteurs sont nombreux ; professionnels du vin, professionnels du liège et de la bouchonnerie, consommateurs. La presse professionnelle est donc attentive à toutes initiatives allant dans ce sens. Au cours de la rencontre du 28 mars, Pascal Fougère, Président de la division bouchage, annonça la décision de la construction d’une usine basée sur la technique "Diamant", usine devant être opérationnelle au premier trimestre 2005. Elle sera construite en Espagne, à San Vincente de Alcantara, en Extremadure, proche du Portugal. - Capacité de traitement : 2500 tonnes dans un premier temps - Investissement : 15 à 18 millions d’euros. Ce premier investissement devrait permettre une meilleure maîtrise de la présence de TCA dans les bouchons. Cette assurance de la qualité pour les produits ainsi traités entraînera une évolution du prix du bouchon évaluée à 30 %. Source : La Revue des Œnologues. |