Pour les vins blancs, le prix moyen des 121 pièces vendues (une "pièce" = 300 bouteilles) lors de la 140e Vente aux Enchères des Hospices de Beaune est de 61.123 F, soit une augmentation de +21% par rapport à 1999. Pour les vins rouges, 606 pièces ont été échangées à la valeur moyenne de 44.872 F, ce qui ne représente qu’une évolution de + 9% par rapport à l'an dernier. Le reflet "amplifié" d’une partie de la production bourguignonne Les résultats de la 140e Vente des Vins des Hospices de Beaune doivent être replacés dans un contexte général. Le domaine des Hospices de Beaune est constitué d’appellations villages et de crus prestigieux. Parmi les faits significatifs de cette année : ce sont les grands crus qui ont enregistré les augmentations de prix les plus importantes. Or les grands crus ne représentent que 3 % de la production bourguignonne. Personne ne peut actuellement indiquer quelle sera dans les prochains mois l’évolution des cours de la très grande majorité des vins de Bourgogne. Pas de hausse immédiate pour les consommateurs Le BIVB a constaté l’an dernier une baisse de 9 % de la moyenne des cours des vins du millésime 1999. C’est cette évolution que le consommateur constatera dans les prochains mois. La hausse des prix des vins vendus aux enchères en 2000 concernent en priorité les vins blancs, qui avaient connu une baisse en 1999. En 2000, on constate sur l’ensemble des vins blancs et rouges une hausse de 10 % sur les deux dernières ventes des vins. Les records de 1985 ou 1989 sont encore loin d'être battus : en 1985, le prix moyen de la pièce en francs d’aujourd’hui était de 62.840 F, contre 47.577 F en 2000. Il était de 53.855 F en 1989, et de 38.870 F en 1990. Les résultats de 2000 se situent donc dans une moyenne très raisonnable. Côté qualité En ce début de cempagne, les vins blancs semblent présenter une grande richesse d'expression avec élégance et un équilibre prometteur. Les vins rouges se remarquent par leur diversité d'expression ou l'effet terroir domine… A revoir dans quelques mois. |